Gilles détaille le projet Artémise :
Mon ami Vincent, anciennement journaliste à Midi Libre, a découvert la tombe d’un français oublié, mort le 17 septembre 1854, dans un cimetière de San Francisco. Sa pierre tombale est fêlée, la tombe n’est pas entretenue, Vincent fait des recherches.

Monsieur Alfred Simon faisait parti de l’équipage de l’Artémise, corvette française parti de Cherbourg en 1851 pour rallier les Marquises puis Tahiti en passant par le Cap Horn. L’Artémise navigua ensuite dans différentes îles du Pacifique avant de rejoindre San Francisco. Alfred Simon y mourut.
Le projet est de partir sur les traces de l’Artémise, en faisant un détour par l’Antarctique (proche du Cap Horn), puis de rallier les Marquises, San Francisco et faire un retour par le passage du Nord-Ouest, passage ouvert seulement depuis quelques années dû aux fontes des glaces et au réchauffement climatique.

Vincent à récupéré numériquement les livres de bord de l’Artémise aux archives de la Marine nationale à Cherbourg.Les informations et relevés sont incroyables sur les vents, les courants, l’état des mers, les températures, les animaux marins rencontrés.
Nous allons donc pouvoir établir un comparatif entre l’état de notre environnement au milieu du XIXe siècle et celui de nos jours.
Le voyage se fera sur in grand voilier de 25-30 mètres. Cela permettra d’embarquer des scientifiques mais également des artistes (comédiens, écrivains, photographes, peintres) et des journalistes, pour avoir des regards variés sur ces bouleversements.