Projet Artémise : le « Tour des Amériques »

A bord d’un voilier skippé par Gilles Melon, appareiller en 2026, pour se mettre un peu plus de 170 ans après dans le sillage de la corvette Artémise. Un trois-mâts de la Marine nationale, parti de Cherbourg, le 14 décembre 1851, pour la Polynésie française (retour à Cherbourg en 1855).

Objectif

Le but de ce nouveau projet, conduit par l’association Ecoransat, est de faire un tour des Amériques pour réaliser un inventaire de l’impact des bouleversements écologiques (baisse de la biodiversité, pollution plastique, organique…) et climatiques (montée des eaux, conditions de navigation, hausse des températures) intervenus depuis la moitié du XIXe siècle à nos jours.

Communiquer pour sensibiliser

L’idée est de sensibiliser le grand public sur ces thèmes de manière régulière à travers une production soutenue de contenus vidéo, photo, presse écrite, Web et réseaux sociaux. Le tout réalisé par des journalistes embarqués avec le concours de l’équipage et des spécialistes rencontrés lors des escales.

Le voilier d’Ecotransat, skippé par Gilles Melon, embarquera également des scientifiques pour collecter des données, mais aussi des artistes peintres-photographes-comédiens, qui amèneront leur point de vue artistique et leur regard sur l’état écologique et climatique de notre planète. 

San Francisco : la genèse du projet

C’est à San Francisco que le projet Artémise a vu le jour. En visitant le cimetière de Mission Dolorès, une église catholique du XVIIIe siècle, on remarque une tombe sur laquelle on peut lire en français : « Ici reposent les restes de Monsieur Alfred Simon de la corvette française L’Artémise, mort à 21 ans, priez pour lui ». A noter que la lecture du livre de M. André Piron intitulé, Voyage et mort du jeune Alfred Simon a été une source d’informations précieuse.

L’aspirant officier de deuxième classe Alfred Simon, né à Sablé (Sarthe) en 1833, mort de maladie le 17 septembre 1854, en terre californienne, il avait 21 ans. Sa disparition est dûment consignée dans le casernet (livre de bord) de l’Artémise.
Ce jeune marin est le fil rouge du projet Artémise .
En arrivant à San Francisco l’équipage du voilier d’EcoTransat lui rendra hommage au cimetière de Mission Dolorès.

Références historiques

Avant de retrouver Cherbourg, son port d’attache en 1855, l’Artémise et son équipage ont sillonné les océans. Un voyage d’environ 20 000 milles qui a été scrupuleusement consigné et documenté sur les livres de bord auxquels nous avons eu accès grâce aux Archives de la Marine nationale à Cherbourg.  

Ces milliers de pages sont un véritable trésor qui permet de retracer avec précision, jour après jour, le parcours de la corvette et la vie à bord.

Financement

Pour réaliser ce projet, en s’appuyant sur l’expérience du navigateur Gilles Melon (tour du monde à la voile) et de celle de Vincent Lacour journaliste, l’association Ecotransat est à la recherche de partenaires.

Budget estimé pour un voyage estimé à deux ans :  2 millions d’€.

Contacts : 
Gilles Melon : g.melon@netcourrier.com / +33 (0)7 81 64 21 46.
Vincent Lacour : vlac34@yahoo.fr / +33 (0)6 73 65 40 59.